MaisonNouvelles* Le Luxembourg a émis 54 millions de dollars en bons du Trésor numériques utilisant la technologie de registre distribué (DLT).
Les billets numériques sont natifs de la blockchain et seront cotés à la Bourse de Luxembourg.
L'émission a été menée par HSBC Continental Europe et BGL BNP Paribas, avec un fort intérêt des investisseurs.
Le Luxembourg continue de mener en matière de cadres juridiques pour les titres basés sur la blockchain.
Les lois mises à jour du pays soutiennent la propriété directe basée sur la blockchain et de nouveaux modèles de tenue de comptes.
Le 11 juin, le Trésor de l'État luxembourgeois a émis 54 millions de dollars en bons du Trésor numériques en utilisant la technologie de registre distribué HSBC Orion (DLT). Les titres, prévus pour être cotés à la Bourse du Luxembourg, sont le dernier exemple de obligations numériques natives qui n'existent que sur une blockchain.
Publicité - Les nouvelles notes zéro coupon ont été vendues à 99,03 % de leur valeur nominale et sont remboursables à la valeur nominale dans six mois. Des projets similaires ont eu lieu dans d'autres pays européens, la Slovénie ayant émis une obligation de 32 millions de dollars via DLT en juillet 2023. HSBC Continental Europe et BGL BNP Paribas ont été les gestionnaires principaux. Selon le ministère des Finances du Luxembourg, « L'émission de certificats de monnaie numérique (CTD) souligne notre engagement à rester à la pointe de la technologie en termes d'infrastructure financière. Elle illustre la force innovante de notre centre financier. »
L’une des principales caractéristiques de cette émission est sa structure numérique, ce qui signifie que l’obligation n’existe que sur la blockchain, plutôt que comme une version numérique d’un actif traditionnel. Dans le communiqué, le ministère a souligné « l’intérêt significatif des investisseurs ». * La plateforme utilisée, HSBC Orion, fonctionne sous le droit luxembourgeois et est également liée au dépositaire central de titres de Hong Kong, bien qu’elle fonctionne comme un réseau distinct.
Le Luxembourg s’est efforcé de rendre ses cadres juridiques adaptés à l’innovation blockchain. Le pays a adopté sa première loi sur la blockchain en 2019 et a continué à mettre à jour sa réglementation. Plutôt que d’utiliser un dépositaire central de titres traditionnel, la loi luxembourgeoise permet un modèle de « teneur de compte central » où les dépositaires peuvent gérer directement les comptes. HSBC a été autorisée à agir en tant que teneur de compte central, gérant cette émission de billets numériques.
Une loi récente, adoptée en décembre 2024, renforce cette approche. Elle facilite les titres basés sur la blockchain que les investisseurs peuvent détenir dans des portefeuilles numériques, s'éloignant des systèmes de conservation traditionnels. La loi emprunte des idées du cadre eWpG allemand et introduit un "agent de contrôle unique" pour gérer les comptes d'émission et le suivi des titres.
Le hub luxembourgeois d'HSBC Orion suit une tendance des obligations numériques européennes choisissant le droit luxembourgeois pour une certitude juridique. La plupart des fonds numériques européens utilisent également des cadres similaires. Deux obligations de la Banque européenne d'investissement ont déjà été émises en utilisant le droit luxembourgeois.
Ces développements devraient soutenir le rôle continu du Luxembourg en tant que lieu de premier plan pour les émissions d'actifs numériques et basés sur la blockchain en Europe.
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Le Luxembourg émet un billet de trésorerie numérique de 50 millions d'euros via la Blockchain HSBC
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L’une des principales caractéristiques de cette émission est sa structure numérique, ce qui signifie que l’obligation n’existe que sur la blockchain, plutôt que comme une version numérique d’un actif traditionnel. Dans le communiqué, le ministère a souligné « l’intérêt significatif des investisseurs ». * La plateforme utilisée, HSBC Orion, fonctionne sous le droit luxembourgeois et est également liée au dépositaire central de titres de Hong Kong, bien qu’elle fonctionne comme un réseau distinct.
Le Luxembourg s’est efforcé de rendre ses cadres juridiques adaptés à l’innovation blockchain. Le pays a adopté sa première loi sur la blockchain en 2019 et a continué à mettre à jour sa réglementation. Plutôt que d’utiliser un dépositaire central de titres traditionnel, la loi luxembourgeoise permet un modèle de « teneur de compte central » où les dépositaires peuvent gérer directement les comptes. HSBC a été autorisée à agir en tant que teneur de compte central, gérant cette émission de billets numériques.
Une loi récente, adoptée en décembre 2024, renforce cette approche. Elle facilite les titres basés sur la blockchain que les investisseurs peuvent détenir dans des portefeuilles numériques, s'éloignant des systèmes de conservation traditionnels. La loi emprunte des idées du cadre eWpG allemand et introduit un "agent de contrôle unique" pour gérer les comptes d'émission et le suivi des titres.
Le hub luxembourgeois d'HSBC Orion suit une tendance des obligations numériques européennes choisissant le droit luxembourgeois pour une certitude juridique. La plupart des fonds numériques européens utilisent également des cadres similaires. Deux obligations de la Banque européenne d'investissement ont déjà été émises en utilisant le droit luxembourgeois.
Ces développements devraient soutenir le rôle continu du Luxembourg en tant que lieu de premier plan pour les émissions d'actifs numériques et basés sur la blockchain en Europe.